Moog Micromoog

Synthèse Analogique
Polyphonie Monophonique
Mémoires Aucune
Année de construction 1975

Le Micromoog sorti en 1975 fut commercialisé comme une version light du mythique Minimoog. Mais malgré ses apparences ‘Cheap’ (la construction bas de gamme viellit assez mal) se cache un vrai Moog.
Compact, facile à transporter, le Micromoog s’avère être un petit mono bigrement efficace.
Il est d’ailleurs coupable de la basse de ‘Das model’ de Kraftwerk, on peut le voir dans le setup live de Klaus Schulze, quand à Herbie Hancock, il en a fait également usage.

Les oscillateurs

Le Micromoog possède un oscillateur et une fonction appelé doubling qui permet d’avoir un oscillateur supplémentaire soit une octave plus bas (ce qui devient un Sub osc), soit une octave plus haut.
La selection des formes d’ondes se fait par un potard qui permet d’effectuer une sorte de morphing entre les formes d’ondes. Cette fonction est très sympathique, on peut passer d’une forme d’onde à un autres tout en douceur.
L’Octave va de 32′ à 2′, il est possible aussi de définir manuellement la fréquence de l’oscillateur par un potard appelé ‘Frequency’.

Al’aide d’un switch, on peux activer ou pas la présence des oscilateurs, choisir un mode ‘Drone’ etc…

Le filtre

Le filtre est un 24 db de type Moog résonant disponible en passe-bas . Inutile de dire qu’il sonne Moog puisque c’est le cas…
En plus des potards ‘Cut off’ et ‘Emphasis’, un potard ‘Contour amound’ permet d’affecter l’amplitude de l’enveloppe au fitre.
Dans le bas du panneau on peut selectionner à l’aide switches quelques options affectant le fitre.
Inutile de dire que ce filtre sonne Moog puisque c’est le cas…

De plus, un des atouts du Micromoog est de pouvoir traiter les sources externes, ce qui en fait un Mooger Fogger avant l’heure.

Les enveloppes

Le Micromoog possède 2 AR réglables. Une pour le filtre et une pour le VCA.
On peut enclencher le sustain et le release à l’aide de switches en bas du panneau de contrôle.
Les enveloppes sont rapides et efficaces et qui malgré leur apparente simplicité permettent de créer un panel de sons très large.

Modulation et Contrôles

Voilà une des grandes forces du Micromoog. Ce petit synthé recèle pas mal de possibilités de modulations.
Bien sur on est loin de ce qui est possible aujourd’hui, mais on retrouve sur la partie gauche du panneau avec pas mal de goodies d’autrefois.
On peut assigner le LFO sur le filtre, le VCO, les 2, faire du PWM et sur le noise (génial).
On peu affecter au clavier un sample & hold très beau ou le faire jouer en mode Hold.
La modulation est ajustable grace à une molette crantéé.

Dans les autres goodies, un ribbond controller très 70’s fait office de pitch Bend.

Sur le panneau arrière, on trouve notamment un jack permettant de contrôler le filtre.

Le tuning

Comme tous les 1er Moog, le Micromoog souffre de problème de tuning. Le Micromoog se montrant parfois très capricieux. mais cela fait partie du charme de ce synthé.

Le son

Un peu plus brut de pomme qu’un Mini, le Micromoog est à l’aise dans les basses rondes, les leads (les théremin à la Portishead sont convaicants) ou les FX cosmiques.
Sans aucun doute, on est en plein dans le son Moog, Que dire de plus?

Quelque exemples de sons

Titre Genre Durée Auteur
micromoog song démo 2mn28s Biboulon

Fiabilité

En plus des soucis de tuning, la qualité de fabrication n’est pas le fort de ce synthé, il a malheureusement tendance à mal viellir.
Mais Moog avait du faire des concessions pour vendre ce synthé à un prix abordable… C’est le revers de la médaille.

Conclusion

C’est le 1er synthé sur le quel j’ai commencé à créer des sons qui me plaisait vraiment. Certes le micro n’est pas un mini, mais le son moog est là pas de doute; Compact, rapide à programmer, le Micromoog est sans aucun doute un de ces petits monos auquel on s’attache…

En cours de réalisation par Biboulon.

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